Un webinaire de haut niveau sur le Traité de non-prolifération des combustibles fossiles a eu lieu le 10 septembre, un signe éclatant du fait que le Temps pour la Création est un moment pour espérer et agir avec la Création. Avec de puissants messages de responsables religieux et politiques, la conversation a inspiré de profondes réflexions sur l’importance de ce traité et sur la façon dont nous, croyants, devons aider à apporter la justice à notre maison commune.
Signez la lettre ouverte soutenant le traité
Monseigneur Léonard Ndjadi Ndjate, évêque auxiliaire catholique de Kisangani au Congo a déclaré : « Les responsables religieux ne forment qu’une voix pour dénoncer ces crimes contre l’humanité et l’environnement. »
La révérende Rachel Mash d’Afrique du Sud, coordinatrice du réseau environnemental de la communion anglicane et des anglicans verts et codirectrice du comité de pilotage du Temps pour la Création, nous exhorte : « Le Traité de non-prolifération des combustibles fossiles demande un arrêt des nouveaux projets. Lisez sur le sujet, informez votre Église, informez votre école, informez votre lieu de travail. Parlez à vos politiciens ou à votre ville, votre nation, faites-les signer. »
Monseigneur Lizardo Estrada, secrétaire général de la conférence des évêques catholiques d’Amérique latine, et monseigneur Allwyn D’Silva, président du bureau du Développement humain de la fédération des conférences des évêques d’Asie, ont également envoyé des messages spéciaux.
Le webinaire a été conjointement organisé et coordonné par le Conseil œcuménique des Églises, l’équipe du Traité de non-prolifération des combustibles fossiles, le Mouvement Laudato Si’ et des membres du comité œcuménique de pilotage du Temps pour la Création.
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Le webinaire a vu la participation des responsables suivants :
- Monseigneur Heinrich Bedford-Strohm, modérateur du comité central du Conseil œcuménique des Églises, d’Allemagne
- Tzeporah Berman, Présidente de l’Initiative du Traité de non-prolifération des combustibles fossiles, du Canada
- L’honorable docteur Maina Vakafua Talia, ministère des Affaires intérieures, de l’Environnement et du Changement climatique, du Tuvalu
- Ruleta Camacho Thomas, ambassadrice du climat, d’Antigua-et-Barbuda
- Foday Bangura, activiste climatique et consultant climatique pour la Jeunesse africaine du CEE, de la République de Sierra Leone
- Kuki Rokhum, directrice de l’engagement ecclésial à A Rocha International et membre du comité de pilotage du Temps pour la Création, d’Inde
L’enregistrement n’est disponible qu’en anglais, mais vous pouvez activer les sous-titres automatiques de YouTube.
Malgré l’évidence, les gouvernements du monde entier prévoient encore de produire plus du double de la quantité de charbon, de pétrole et de gaz en accord avec un monde à 1,5 °C, d’après le Rapport 2023 sur la production de combustibles fossiles. En tant que croyants, nous savons que « la création attend avec impatience la révélation des fils de Dieu. […] Pourtant, elle a gardé l’espérance d’être, elle aussi, libérée de l’esclavage de la dégradation. » (Rom. 8:19.21) Nous sommes appelés à passer à l’action pour une transition énergétique juste, pour libérer la Création de l’esclavage de la dégradation de l’industrie des combustibles fossiles.
L’initiative du Traité de non-prolifération des combustibles fossiles s’efforce d’obtenir un régime international qui complète l’Accord de Paris en s’attaquant à la fourniture des combustibles fossiles. Cette année, l’appel œcuménique mondial à l’action pendant le temps pour la Création est de sensibiliser et de promouvoir cette initiative en invitant les croyants et les responsables religieux à signer la lettre ouverte. Les communautés, les individus, les responsables religieux et les organisations sont encouragés à passer à l’action le 21 septembre pour promouvoir le traité. Vous pouvez trouver plus d’informations dans les Orientations du plaidoyer.
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Voici certaines des temps forts du webinaire pour vous inspirer à espérer et agir pour une transition énergétique juste pendant le Temps pour la Création :
- « Parfois, ces problèmes peuvent sembler énormes… Le monde change, nous sommes au seuil d’une transformation, nous imaginons une nouvelle société industrielle qui n’est pas construite sur la dette… L’organisation de la communauté de foi est la fondation de cela. Les gens ont besoin d’être encouragés à utiliser leurs voix, nous avons besoin de plus d’institutions religieuses, de plus d’individus, de plus de villes… Nous avons besoin de créer un battement de tambour qui noiera le bruit du lobby de l’industrie des combustibles fossiles. » Tzeporah Berman, Présidente de l’Initiative du Traité de non-prolifération des combustibles fossiles.
- « Les responsables religieux ne forment qu’une seule voix pour dénoncer ces crimes contre l’humanité et l’environnement, d’où qu’ils viennent… Quand un responsable religieux fait un tel choix, il ou elle peut rallier de nombreux partisans à sa suite. Car le monde d’aujourd’hui a plus besoin de témoins que de professeurs, comme saint Paul VI l’a déclaré… Le traité proposé pourrait fournir la feuille de route mondiale nécessaire pour mettre fin à l’expansion des combustibles fossiles, pour réussir une sortie juste et progressive du charbon, du pétrole et du gaz, et pour poser les fondations solides d’une transition énergétique vraiment juste et durable. » Monseigneur Léonard Ndjadi Ndjate, évêque auxiliaire de Kisangani au Congo.
- « Saint Augustin a déclaré ceci : l’espérance a deux enfants magnifiques : colère et courage. Colère contre ce que sont les choses et courage pour qu’elles ne restent pas ainsi. Soyons en colère contre ce que les entreprises des combustibles fossiles font à cette magnifique planète, contre la destruction de l’environnement et contre les atteintes aux droits humains, soyons en colère, mais soyons des personnes d’espérance et ayons le courage d’agir et d’adopter le Traité de non-prolifération des combustibles fossiles. » Révérende Rachel Mash, coordinatrice du réseau environnemental de la communion anglicane et des anglicans verts et codirectrice du comité de pilotage du Temps pour la Création.